Après avoir exploré les principaux monuments d’Old Delhi, je me suis tourné vers les bâtiments historiques de New Delhi, la partie de la ville fondée par les anglais.  Le points d’orgue de cette visite, c’est le tombeau d’Houmayoun, l’un des grands Moghols.

Non seulement sa silhouette claire resplendit dans le soleil de l’après midi, mais les jardins qui l’entoure sont tirés à quatre épingles, et les canaux qui le traversent font quelque peu penser à Versailles.

Enfin, ce site comporte plusieurs monuments annexes dont deux ont une magnifique coupole de mosaïque bleue !

Dans le même quartier, se trouve un sanctuaire dédié au Nizam Nur Ad Din; Y accéder est difficile tant la foule des pèlerins est dense; Passant à travers un bazar exigu, tortueux et encombré, on débouche sur une belle esplanade où des dizaines de fidèles sont assis à l’écoute de quelques chanteurs. Derrière eux se dresse le sanctuaire.

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Luttant contre la fatigue, je décide d’aller visiter le Qutub Minar, un des joyeux de la capitale, situé dans la verdoyante banlieue sud. Cet ensemble de bâtiments comprend un minaret ainsi que d’autres vestiges de la puissance musulmane. Et quel minaret ! Une immense colonne qui se rétrécit au fur et à mesure qu’elle s’élève. Le site est à la fois magique et paisible dans cette fin d’après-midi, un endroit parfait pour bouquiner…

Enfin, je passe à la très centrale Caunnaught Place, sans intérêt, avant d’aller dans le quartier de Paharganj pour dîner avec un copain. Ce quartier, autre fois considéré comme chaud est aujourd’hui envahit par les touristes européens qui y trouvent des hôtels à bas coût.

Pour conclure, je dois dire que j’ai beaucoup apprécié Delhi; Je m’en faisait une image bruyante, salle, violente… mais rien de cela ne m’a frappé. Certes les rues sont gorgées de monde et mieux vaut ne pas être agoraphobe, mais je n’ai pas trouvé la ville beaucoup plus insalubre que celles auxquelles je suis habitué !

Le maître mot : Majesté.