En arrivant de Madurai, on est frappé par le charme de Trichy. Bien que cette ville ait toutes les caractéristiques d’une grande ville indienne bruyante et grouillante de monde, le piton rocheux qui se dresse en son centre, au bord de la rivière lui donne du cachet !
Cette position stratégique en à fait la capitale des Nayaks de Madurai, dont j’avais visisté le palais le matin même, mais aussi un haut lieu de lutte dont même la France coloniale s’est mêlé.
Monter sur le pic rocheux ne présente pas un immense intérêt pour les bâtiments qui s’y trouvent (une peinture rupestre, une temple inaccessible aux étrangers, un tour) mais il offre une belle vue sur la ville, et en particulier sur le grand bassin qui s’étend à l’Ouest et au bord duquel on peut voir se dresser une cathédrale.
Le vrai intérêt de la ville, c’est son temple, dédié à Vishnou, qui est le plus grand toute l’Inde du sud. Il fut construite entre le Xè siècle et… le XXè ! En réalité le temple comporte sept enceinte dont la plus récente n’a vu ses Gopuram apparaître il n’y a que quelques dizaines d’années de cela.
Les trois enceintes extérieures sont aujourd’hui occupées par des magasins de tout et de rien, ainsi que des marchands de fruits ambulants, des rickshaws et une foule affairée. Quand aux Gopuram, peints de couleurs vives, ils reflètent bien les temples classiques de l’Inde moderne.
Après avoir fait un petit tour sur le toit, pour admirer les Gopurams d’en haut, mais aussi le toit du sanctuaire en or massif, on découvre de très belles statues représentant Krishna (reconnaissable à sa flûte) et un groupe de jeunes filles dont l’une se coiffe avec un miroir tandis que l’autre garde un perroquet sur son épaule.
Un peu plus loin, on plonge dans la vie animée du temple et des Pooja, tout en regrettant que les deux dernières enceintes ne soient pas accessibles aux non-hindous…. Mais qu’à cela ne tienne ! On peut admirer la représentation des dix avatars de Vishnou (sans Bouddha dans la tradition de l’Inde du sud) : L’avatar du Poisson, de la Tortue, du Sanglier, du Lion, du nain, puis Parasurama, Rama, Balarama, Krishna, et Kalki, celui qui n’est pas encore arrivé sur Terre et qui annoncera la fin du monde.
A noter aussi, au milieu des Yalis, la représentation d’un portugais !
Vous l’aurez compris, Trichy m’a beaucoup plu, mais je pense qu’il est difficile d’y passer plus d’une demi journée… D’où mon escapade dans l’Inde rurale le dimanche.
[…] Trichy** (1/2j) […]
Magnifique !
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