Si je vous ai conté la périlleuse route qui mène à la Nubra, vous vous doutez bien que je vais vous dire deux mots à propos de la vallée elle-même…

Compte-tenu de la route, la vallée est très peu accessible, et constitue donc un microcosme, surtout à cette époque où les touristes sont rares ! Ainsi, les restaurants que nous trouvons servent invariablement la même chose : riz frit, nouilles frites, et Momos (ravioli locaux).

Le Jeudi, nous partons marcher de Diskit àHunder, un autre village à une dizaine de kilomètre. Entre les deux, nous passons par des chemins déserts, et des paysages magnifiques. Les seuls humains que nous croisons sont des paysans qui travaillent la terre du côté de Diskit. A voir leur outils en bois grossièrement taillé et leur charrue tirée par des Yaks, on se dit que le 3è millénaire est encore loin !

Près de Hunder, le paysage change, et des dunes de sable gris apparaissent. En plein milieu de l’Himalaya, à plus de 3000 mètres d’altitude ! Et ces dunes sont accompagnées d’un groupe de chameaux qui descendent soi-disant de ceux utilisés pour les caravane Inde – Chine avant l’avènement de Mao.

Au sein de la vallée, on trouve comme partout au Ladakh ces roues à prière, peintes, que l’on fait tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, et qui font sonner une cloche à chaque révolution. Et comme partout, on trouve des monastère, et des immenses statues de Bouddha.

Bref, vous l’avez compris, je fus conquis par la Nubra Valley !