« TAJ MAHAL. Un fabuleux mausolée de marbre blanc bâti pour l’amour d’une femme. Il fut construit en Inde, au XVIIe siècle, par l’empereur Shah Jahan pour recevoir le corps de son épouse bien-aimée. Pendant vingt-deux ans, vingt mille hommes travaillèrent jour et nuit pour satisfaire le désir impérial. Ainsi se dressa pour l’éternité le Taj Mahal, orné d’or, d’argent et de pierres précieuses incrustées dans le marbre.
Voici restituée sous nos yeux la vie à la cour des Grands Moghols, celle des fêtes fastueuses, des harems et des jardins, celle de l’impossible et parfait amour qui unit la belle Arjumand à Shah Jahan et sut vaincre tous les obstacles. Voici aussi l’incroyable épopée de la construction de ce monument, tout aussi prodigieuse que l’amour qui l’a fait naître. Elle fait revivre les luttes de pouvoir, les conflits religieux, l’opulence des palais ainsi que le fidèle dévouement de ces artisans qui ont tissé l’histoire de la pure beauté du Taj Mahal. »

Un roman agréable à lire bien que trop mièvre à mon goût. Le principal intérêt réside dans la description des coutumes de la coure des Grands Moghols, mais aussi dans le dessin, en toile de fond du jeu politique qui mènera à la chute de l’empire, à la conquête britannique et au dissensions entre musulmans et hindous.

Les hommes meurent-ils ou est-ce le monde qui les entoure qui meurt ? Quand Dara mourra, il disparaîtra de notre vue. Mais n’est-ce pas une arrogante pensée ? Ne disparaissons-nous pas de la vue de Dara. […] Si l’âme retourne à Brahma, alors elle est immortelle, et le monde est mortel. C’est nous qui sommes soustraits à la vie et non celui qui est mort.

Il ne pouvait comprendre l’étrange croyance des musulmans : ils construisaient des monuments pour leurs morts, alors que le corps n’a aucune importance après la mort.

Du Grand Moghol à un prêtre chrétien : La différence qu’il y a entre toi et moi est très subtile : En tant que monarque, je comprends la mortalité du pouvoir ; en tant que prêtre, tu te mens à toi-même en croyant à l’immortalité du pouvoir.