Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort… : quelques titres de ces récits donnent un avant-goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d’odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d’une maisonnée indienne, soulignent bien sûr le rôle déterminant qu’y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées sur le vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d’amour, d’enfance qui ont parfois la violence du désir ou l’amertume de la jalousie. Mais les véritables héroïnes sont ces recettes qu’il s’agisse de confectionner un pickle de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d’aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l’alchimie des aromates indiens.
Un bouquin très savoureux ! A croquer à pleines dents !
Dans mon village, la femme du prêtre pesait autant que trois sacs de grain. On voulait tous être comme elle, une déesse au visage de pleine lune, avec un triple menton et un ventre doux et généreux où les enfants peuvent jouer à cache-cache
Mais, quand on est vieux, il est normal d’avoir l’air vieux. Les gens vous respectent et vous touche les pieds. Pour rien au monde je ne voudrai redevenir jeune.
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