Ayant fait le sol ce matin, j’avais laissé la lucarne entrouverte pour aérer. Grave erreur…
Les singes ont volé des amandes, des cure dents et une brique de lait de soja. Sans compter le pot de confiote cassé par terre…
Ça m’apprendra a être gourmand !
N’empêche, déloger 5 singes dont une guenon enceinte… c’est pas la joie !
Quelques photos de ces « chiens » à ma fenêtre, entrain de penser à récidiver :
P.S. : à l’heure où j’écris ces lignes, le siège dure toujours !
Peut etre une formation apra militaire te serait utile ? join la compagnie republicaine de securute a ton retour !
Hahaha quelle histoire ! Ta chambre ou la nvlle planète des singes !
J’espère que tu étais prévenant avec la guénon enceinte ! Te voilà en bonne compagnie, et des générations à venir, et je te fais confiance de savoir leur parler, n’empêche ils vont garder un oeil sur toi surtout avec le festin qu’ils ont fait ! Trop drôle….
Pata me charge de te dire qu’il est un peu jaloux…. et se serait bien amusé avec ta compagnie de singes
Mon cher Adrien,
Nihil novi sur cette planète du moins.
Arrivés à New Delhi en novembre 1957, en compagnie de Wlodek et Karol, nous avons pris un taxi pour faire le tour du quartier. À côté d’un bureau de poste, une colonie de singes avait élu domicile sur un arbre. Je n’ai rien trouvé de mieux que de sortir du taxi pour leur offrir quelques bananes. La voiture a failli être prise d’assaut.
Quelques semaines plus tard, nous avons lu dans la presse que la même bande de singes était entrée dans le bureau de poste par une fenêtre entrouverte, fascinée par les tampons. Ils en ont chassé les fonctionnaires et se sont amusés pendant quelques heures à tamponner tout ce qui était susceptible de l’être. Comme il n’était pas question de tuer les singes, religion oblige, le courrier du quartier a été désorganisé pendant plusieurs semaines.
Un autre épisode un peu semblable lors du dernier voyage que nous avons fait en Inde avec Idi, la scène se passe dans un temple désert pas loin de Bangalore où tu te trouves maintenant, nous nous sommes assis sous un arbre et un singe qui l’avait élu pour domicile a repéré un miroir que Viola avait tiré de son sac. Il le lui a tout simplement confisqué. Heureusement, il s’en est rapidement lassé car le passeport d’Idi était dedans.
Une troisième anecdote moins réjouissante: en 1957, une colonie de singes vivant le long d’une avenue à Lucknow (capitale de Uttar Pradesh), à l’époque quelques 300 mille habitants et un taxi, se faisait un malin plaisir de sauter sur le dos des conducteurs de pousses-pousses et de les mordre. Il y eut une grande discussion dans la presse à ce sujet, parce qu’une fois de plus, la religion ne permettait pas de liquider la colonie de singes.
Je t’embrasse,
Tiveh
Effectivement, on a beau se faire piller par les singes… on ne peut pas leur faire violence. Tout au plus on peu les menacer…
Merci pour ces histoires !
en quoi avec plus d’un demi-siècle d’écart tu es sur les pas de tes grand-parents, enchantés par ta mésaventure, finalement les traditions sont respectées….
Absolument génial ces histoires ! Surtout celle de la poste ! Hahhhahaha !
Adrien,
En as tu parlé à Guéant ? Tu sais il se démène c’t homme là pour tout- ce qui est relatif à la sécurité des bien comme des personnes.
Il n’est pas nécessaire de savoir aboyer pour lui parler il entend le français.
A plus Jean Marc
La vrai question : toutes les civilisations simiesques se valent-elle ?
Ah les vils ^^
Ca a dû être quelque chose, de déloger ce beau monde !