Contrairement aux religions auxquelles nous sommes habitués, l’Hindouisme ne se fonde pas sur un ouvrage unique (comme la Bible), mais sur un ensemble de textes datant d’époques extrêmement variées.
Le véda
L’ensemble des textes sacrés est appelés Véda. Il s’agit de tout ce que doit connaître le brahman. Le véda est reconnu comme étant le plus ancien recueil de textes sacrés, il a été, selon la légende inspiré aux Rishis (sages) par le Brahman.
Le véda contient :
- Des traités rituels décrivant le déroulement des cérémonies
- Des commentaires et apologies des rituels ainsi que des listes des avantages à en retirer
- Des textes métaphysique
Dans la tradition indienne le Véda se divise en trois types de texte distincts :
- Les hymnes : C’est la partie la plus sainte, la plus vénérée du véda : elle décrit les hymnes à chanter lors des sacrifices, pour s’adresser aux dieux principaux
- Des textes en prose présentant, commentant et questionnant les rituels. Cette partie du véda, la plus théologique, contient les Shrauta-Sûtras, les Brâhmanas et les Âranyakas.
- Les Upanishads
Les Upanishads
Les upanishads sont partie intégrante du véda. Elles étaient à l’origine de petits textes, placés en annexe des Brahmanas. Ces textes ont ensuite pris leur indépendance .
Les Upanishads sont de petits commentaires métaphysiques, en prose ou en vers. Bien que le véda ait été achevé au VIIIè siècle avant notre ère, des upanishads ont continuées à être écrites. Certaines datent même du 19è siècle ! Cependant, respectant la tradition, elles sont toujours anonymes.
Il est également intéressant de noter que les Upanishads sont les premiers textes hindoues arrivés en Europe, dans le sillage de Vasco de Gama.
Les grandes épopées et La Bhagavad Gîtâ
Il existe un ensemble de textes postérieurs au véda, plus simple, plus accessible et donc plus populaires. Ces derniers contiennent entre autres de grandes épopées mythologique très voisines de l’Illiade et l’Odyssée.
Parmis ces textes, deux sont particulièrement célèbres : Le Mahabrârata est le plus grand poème jamais composé (environ quinze fois plus long que l’Illiade). Il aurait été écrit par le sage Vyasa. En réalité, il est probable que le récit se soit beaucoup accru au travers des âges.
Il y est raconté la querelle de deux branches d’une même famille : les Kaurava et les Pandava. Mais le Mahâbhârata est surtout connu pour un de ses passages : La Bhagavad Gîtâ (ou Chant du Bienheureux), texte hautement philosophique et reconnu comme un « condensé » de la pensée védique.
L’épopée sœur du Mahâbhârata est le Râmâyana, mettant en scène Râma et Sîtâ, le couple idéal formé par l’homme juste et la femme dévouée à son mari. Le Râmâyan est attribué à Valmiki. Contrairement au Mahâbhârata, il est probable que celui-ci ait été écrit en grande partie d’une seule main, vers le IIIè siècle avant notre ère.
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