Au cours de mon séjour au Ladakh, à côté du trek et de la Nubra Valley, j’ai eu deux jours à tuer, et je m’en suis joyeusement acquitté !

Lors du premier jour, après avoir passé la matinée à régler avec Michael les détails de notre voyage dans la Nubra, j’ai profité de l’après-midi pour grimper la colline qui surplombe la ville de Leh. Sur un premier promontoire se dresse l’imposant palais ; une battisse rectangulaire et sinistre, sans intérêt particulier.

Mais l’on peut grimper plus haut encore jusqu’à un « Castle », un petit bâtiment blanc,comprenant deux temps, tout au sommet de la colline. Cette fois, une belle vue plongeante sur Leh et sa vallée est au rendez-vous !

A la veille de mon départ, j’ai pris un petit bus bondé (un de ceux dans lesquels je ne tiens ni debout ni assis) pour me rendre au monastère de Thiksey, perché sur une colline à une quinzaine de kilomètres de Leh.

L’enceinte abrite en fait de nombreux temples, de différentes époques, et dédiés à différent Bouddha. C’est sans aucun doute le plus beau monastère que j’ai vu lors de ma visite, à la fois par sa diversité, sa taille et la qualité de ses peintures.

Ces dernière sont franchement étonnantes et originale. Dans certaines, animalières, on croirait reconnaître une prémonition de Picasso ! D’autres sont consacrés aux démons et aux esprits protecteurs…

Le seul bémol de ce monastère est qu’il était envahit de touristes indiens de la pire espèce : braillant, prenant des photos partout et ne s’intéressant absolument pas aux temples. Bref, les moines et moi, nous partagions le désespoir de voir le calme troublé…

 

Après être redescendu, j’ai parcouru les cinq kilomètres qui me séparaient de l’ancienne capitale, Shey. Aujourd’hui le petit village n’abrite plus que quelques ruines peu impressionnantes, voir décevantes, mais ce fut au moins l’occasion de croiser en chemin plusieurs enfants ravis de croiser un blanc 😉