Ce week-end, j’ai pris la direction du Kerala en compagnie d’Audrey, Vincent et Shruti, une amie d’Audrey super occidentalisée. Nous avons pris nos quartiers à Kalpetta, la capitale du district de Wayand qui jouxte à la fois le Karnataka et le Tamil Nadu.

Le premier jour, nous nous sommes promenés en voiture, de cascades en collines. La région est belle en soit, toujours très verte bien que la mousson ne soit pas encore arrivée, et plantée de cocotiers. Pour améliorer les rendements, une espèce toute particulière est utilisée : des cocotiers au tronc très fins, très élancés, qui poussent en rang serrés, et donne un aspect atypique au paysage.

Au cours de la journée, nous avons notamment passé une bonne heure à grimper une colline pour voir des signes gravés dans la roche. Nous n’avons pas pris une heure parce que la montée était difficile, mais parce que l’affluence créait de véritables bouchons humains ! A la clé, la grotte était très décevante… Ce que j’en conclut, c’est que le tourisme pour indiens est très différent de celui que je recherche : il consiste à être promené en voiture de « spot » en « spot ». C’est pourquoi toutes les régions cherchent à mettre en valeur leurs lieux d’intérêt, où viendront s’entasser des dizaines de véhicules et des centaines de personne par heure…

Le lendemain matin, nous avons fait une petite escapade dans la réserve naturelle locale. Là encore, l’excès de tourisme réduit l’intérêt du site. Cependant, outre les éternels biches et paons, nous avons eu la chance de voir une mangouste rouge et un troupeau d’éléphants sauvages.

Nous avons continué la journée par la visite d’un temple Jain du XIè siècle, et celle d’un barage et de son lac. Pour résumer, le week-end était sympa grâce aux amis, mais la régions ne vaut pas vraiment le détour si vous n’êtes en Inde que pour quelques semaines…

Par contre, on y trouvait la savoureuse cuisine Keralaise : poissons frits, chips de bananes (sucrées ou salées), appams, mais aussi un version locale de byriani dont je vais essayé de trouver la recette ! De plus, l’eau est servie chaude et rose, car l’on y fait tremper des herbes (tirées de l’arbre à Cachou si mes informations sont exactes).