Au second jour de notre randonnée, nous sommes parti du village à l’heure où les enfants entraient à l’école, de quoi prendre quelques photos.

Mais dès les premiers pas, le trek s’annonce complexe : les poteaux électriques s’arrêtent à la fin du village, les collines se ressemblent, et les petits sentiers qui partent de tous côtés ne sont pas toujours engageants. Très vite nous devons rebrousser chemin. Encore et encore…

Il s’en suit une descente infernale, de deux heures, sur un sol en copeau d’ardoise. Nous arrivons enfin dans un camp militaire abandonné, les baraquement sont encore en place, mais pas âme qui vive. Après avoir rapidement pique-niqué, nous repartons à l’assaut des collines environnantes.

Au bout de quelque temps il nous apparaît clairement que nous sommes perdus, et nous finissons par nous affaler au bord du chemin, au niveau d’un promontoire rocheux qui donne une jolie vue sur la vallée. Par chance en nous relevant et en contournant ce promontoire, nous découvrons un village en contrebas.

La descente, hors des sentiers battus, se résume à une longue glissade… Mais elle en vaut la peine ! Nous arrivons dans une oasis aux allures de paradis : de la verdure, un ruisseaux, des femmes travaillant aux champs. Bref, un lieu civilisé après des heures à traîner dans un désert…

Nous apprenons alors que nous sommes à 10km de notre point d’arrivé… du quatrième jour ! Nous avons donc couvert en 2 jours l’itinéraire prévu pour le double de ce temps. Ce qui explique peut-être pourquoi ce baby trek était aussi musclé. Nous optons alors pour un retour en bus à Leh. Mmm 3h dans un bus Ladakhi bien trop petit pour les occidentaux (je n’y tiens ni debout ni assis), avec la musique lancinante et la vitesse impressionnante (on dépasse même les 20km/h parfois :p) …