Ce week-end, je me suis rendu dans le nord du Karnataka, en commençant par la ville de Gulbarga, qui fit autrefois partie d’un sultanat musulman indépendant de Delhi, fondé au XIV siècle et gouverné par la dynastie Bahmanide.

Tournée vers l’Est, l’imposante entrée du fort

Le problème de cette ville, c’est qu’elle n’est mentionnée que dans la guide bleu, et que je n’ai pas pu trouver de carte 🙁 j’ai donc dû tout faire à la vue. Heureusement, j’ai commencé par visiter le fort, dont les remparts m’ont donné un bon aperçu de la topographie locale.

Jama Masjid, la mosquée qui trône dans l’enceinte du fort de Gulbarga

Le fort est encore en bon état – du moins la muraille extérieure – et recel en son centre une mosquée symétrique, sobre, mais plutôt jolie. Ce qui fait l’originalité des lieux, c’est que les remparts, et les ruines ont été aménagés en maison par quelques famille pauvres. J’ai donc été suivi des cris des enfants tout au long de ma visite ; et je crois qu’ils ont été ravis de se voir en photo !

D’ingénieux habitant ont su reconvertir le fort…

On trouve, disséminés à travers la ville de nombreux tombeau suivant le même schéma architectural (caractéristique musulmane) : un cube surmonté d’un dôme. C’est drôle, on dirait des Taj Mahal miniatures !

Un tombeau anonyme.

Après avoir été ramassé par un jeune en moto pour mon parcours dans l’ouest de la ville, j’ai dû prendre le rickshaw pour retourner vers l’est. Arrivé au marché central, nous avons eu une longue dispute : moi, je n’étais pas où je voulais, lui il pensait que je contestais ses prix. Heureusement, l’arrivé d’un collègue à qui j’ai pu glisser quelques mots de Hindi m’a « sauvé » !

A l’est de la ville, outre 7 tombeaux (toujours en forme de coupole) que l’on ne peut visiter, se trouve le sanctuaire d’un saint soufi, vénéré à la fois des hindous est des musulmans. L’ensemble de bâtiment, tout en blanc, est plutôt gracieux, surtout la petite cour intérieur, mais les pierre du sol sont brûlant en cette mi-journée…

La coure du sanctuaire.

Dans l’après-midi, j’ai fais un aller-retour express à Bidar, puis j’ai pris un hôtel près de la gare routière de Gulbarga. Presque propre ! Mais la chaleur était telle que j’étais contraint de me doucher toutes les deux heures et de retourner me coucher tout tremper afin de réussir à dormir…